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CURES THERMALES : INFO OU INTOX ?

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CURES THERMALES : INFO OU INTOX ?

CURES THERMALES : INFO OU INTOX ?

On entend dire beaucoup de choses sur les cures thermales, … et pas souvent vraies ! Des légendes « thermales » circulent régulièrement dans les couloirs des thermes. Voici 8 idées reçues pour lesquelles nous allons démêler le vrai du faux, sans tabou.

 

Idée reçue n°1
« Faire sa cure thermale juste avant l’hiver est plus bénéfique »

C’est Faux !

Les études cliniques montrent que les effets sur la réduction des douleurs et l’amélioration de la qualité de vie sont à leur maximum entre 3 et 9 mois après votre cure, avec un pic à 6 mois. En suivant ce raisonnement, si les symptômes de votre pathologie se manifestent en hiver, comme c’est le cas pour les maladies rhumatologiques, la période idéale pour effectuer votre cure se situe donc entre le mois de juin et le mois de septembre. Si vous ajoutez l’orientation phlébologie (retour veineux et jambes lourdes), une cure pendant les mois les plus chauds sera d’autant plus efficace que vous bénéficierez des effets immédiats de la cure au moment où vous souffrez le plus. Pour une cure en voies respiratoires, c’est en toute fin d’année ou pendant le premier trimestre qui vous permettra de passer à côté des traditionnelles allergies de la fin du printemps. Pour un curiste « métabolisme » qui cherche à perdre du poids, l’effet « bonnes résolutions » du début d’année permet de synergiser une forte motivation et des effets visibles dès l’été suivant. En neurologie, les modalités d’action d’une cure thermale ne sont pas du tout liées à la période de la cure ; vous bénéficierez d’une cure efficace quel que soit le mois de l’année.

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Idée reçue n°2
« Il est recommandé de faire 3 cures d’affilée, puis faire une pause de 1 à 2 ans avant de recommencer »

C’est Faux !

La cure thermale se fonde sur une médecine préventive et efficace sur le long terme. Il faut donc éviter d’interrompre le cycle des cures afin de pouvoir bénéficier au mieux des bienfaits, notamment en rhumatologie, dans le traitement des douleurs articulaires. Sur l’arthrose, par exemple, la cure thermale ne permet pas de « guérir » de ses rhumatismes, mais d’en limiter l’évolution, d’apaiser les douleurs et de réduire l’ankylose et l’enraidissement. Une cure thermale sera donc nécessaire tous les ans, et ce pendant la durée de votre vie. Pour d’autres pathologies, telles que les affections respiratoires (asthme, rhinites …) ou les maladies dermatologiques, les effets de la cure peuvent être plus rapides, et la guérison intervenir dès la seconde, voire la première cure.

Plus d’infos sur les bienfaits de la médecine thermale

Idée reçue n°3
« Les kinés étrangers sont moins compétents que les kinés français »

C’est Faux !

Pour exercer dans un établissement thermal ou hospitalier français, un kiné (comme les médecins) doit valider de nombreuses exigences, les Instances de Santé s’assurant ainsi de la qualité des soins dispensés. Un kinésithérapeute européen (espagnol, portugais, belge, polonais, roumain, allemand …) doit justifier dans son pays d’origine d’un diplôme équivalent au diplôme requis en France pour l’exercice de la kinésithérapie. Ce diplôme doit être présenté lors de l’inscription du kinésithérapeute à l’Ordre de Masseurs-Kinésithérapeutes Diplômés d’Etat. Cette démarche est obligatoire avant de pouvoir exercer dans tout établissement français (hôpital, clinique, thermes, cabinet libéral …). Lors de l’inscription, un niveau de français suffisant pour comprendre et se faire comprendre correctement, est requis et vérifié par un examen officiel. Ces obligations strictes garantissent donc la qualité des kinésithérapeutes officiant dans les Thermes, quelle que soit leur nationalité.
Par ailleurs, les thermes comme les hôpitaux et les centres de soins font appel à des kinés européens parce qu’il n’y a pas suffisamment de kinés en France, pour répondre aux besoins de la population (comme pour les médecins).
Dernière précision, les kinés européens sont rémunérés sur des bases strictement identiques aux kinés français. Les établissements ne font pas « d’économies » en recrutant des kinés non ressortissants français.

Pour en savoir plus sur les conditions d’exercice des kinés européens : site web de l’Ordre des Masseurs Kinésithérapeutes

Idée reçue n°4
« Les durées de soins sont plus courtes ou plus longues dans certains thermes »

C’est Vrai, mais …

Une durée minimum est garantie légalement par le contrat qui lie les Établissement Thermaux avec la Sécurité Sociale. Cette durée est statuée pour l’ensemble des Thermes en France, une fois tous les 5 ans, lors de la négociation de la Convention Thermale (c’est lors de cette négociation que sont arrêtées la durée des soins ou le tarif des cures).
Si le temps de soin minimum fixé doit être obligatoirement respecté, les Thermes sont ensuite libres de dispenser un temps plus long que ce minimum. Certains établissements le font, généralement parce qu’ils bénéficient d’une importante quantité d’eau thermale (une douche thermale de 10 minutes utilise 3 fois plus d’eau qu’une douche de 3 minutes) ou d’espaces de soins plus vastes que nécessaire pour le nombre de curistes accueillis.
Dans tous les cas, la durée minimum fixée par la Sécurité Sociale garantit l’efficacité de votre cure thermale, et c’est cette durée là qui est habituellement retenue dans les études cliniques qui investiguent sur l’efficacité du traitement thermal.

Pour découvrir une sélection de soins thermaux et leur explication, suivez ce lien

Idée reçue n°5
« En cure thermale, il n’y a que des vieux »

C’est plutôt Vrai, mais …

Les Seniors et Jeunes Seniors qui représentent une grande partie des curistes sont globalement plus « en forme » que leurs alter-ego non-curistes. Parce qu’ils sont plus concernés par leur santé et motivés pour préserver leur tonus et leur vitalité, les curistes de plus de 50 ans cochent toutes les cases de ce qu’on appelle les « jeunes-vieux ». Friands de naturel, acteurs de leur santé, curieux de solutions alternatives au « tout médicament », désireux de préserver leur qualité de vie le plus longtemps possible, ces curistes fréquentent principalement les cures de rhumatologie. C’est la durée de la cure (3 semaines) souvent incompatible avec une activité professionnelle, qui prive la plupart des actifs des bienfaits de la médecine thermale. En effet, dès la retraite ou lorsque le rythme ralentit un peu, il est plus facile de trouver le temps nécessaire à la cure, c’est pourquoi les Seniors fréquentent davantage les cures thermales que les jeunes gens.
Pour autant, la période estivale permettant aux actifs et aux enfants scolarisés de profiter de leurs vacances pour effectuer leur cure, c’est à ce moment que les profils et les silhouettes sont les plus variés dans les Thermes.

Idée reçue n°6
« Les cures thermales, c’est pour les « riches » ! »

C’est Faux !

La cure thermale est une façon de se soigner 100% démocratique et accessible à tous, si la cure est prescrite par votre médecin traitant, et que vous bénéficiez de la prise en charge par l’Assurance Maladie des frais liés aux soins thermaux (sur un forfait d’environ 550 €, 65 % sont remboursés, voire 100 % si vous bénéficiez de la CMU-C ou d’une inscription en A.L.D.). Le reste à charge, s’il y en a un, est pris par la plupart des Mutuelles.
Aucun des Établissements Thermaux ne pratique le dépassement d’honoraires, et le prix des forfaits de soins est parfaitement identique, quelle que soit la station thermale.
En revanche, ce qui peut renchérir le coût d’une cure thermale, laissant penser certains que c’est une médecine réservée aux plus fortunés, ce sont les frais liés au transport et à l’hébergement qui ne sont pas ou très peu pris en charge (65 % d’un forfait de 150 € si vos revenus annuels ne dépassent pas le plafond de la Sécurité Sociale – en 2016, 14 664 € pour 1 personne).
Cette réalité vient du reste répondre à ceux qui voient dans les cures thermales des « vacances aux frais de la Sécu » ; les frais de séjour des curistes ne sont pas « sponsorisés » par le système de santé et les contribuables.
Si se déplacer à plusieurs centaines de kilomètres de chez soi représente un budget, il n’en demeure pas moins que vous pouvez tout à fait bénéficier d’un cure thermale à coût très modéré. Voici quelques astuces :

  1. Choisissez des Thermes à proximité de chez vous (Saint-Amand-les-Eaux si vous habitez le département du Nord, Gréoux-les-Bains si vous habitez Aix-en-Provence, Amélie-les-Bains ou Le Boulou si vous habitez Perpignan, Cambo-les-Bains si vous habitez Bayonne ou Biarritz, Bains-les-Bains, si vous habitez Épinal et sa région …). ainsi vous pourrez réaliser votre cure tout en rentrant chez vous chaque soir. Certaines stations proposent aussi des « cures nocturnes » dédiées à ceux qui travaillent et ne qui ne peuvent pas partir loin de chez eux (Cransac, Challes-les-Eaux, Eugénie-les-Bains, Saint-Amand, …).
  2. Choisissez une « petite » station thermale (Bourbon-l’Archambault ou Saint-Honoré-les-Bains, par exemple) ou une station thermale « rurale » (Barbotan ou Saint-Laurent-les-Bains, parmi d’autres) ; les possibilités de logement sont plus nombreuses et les tarifs beaucoup plus modérés.
  3. Partez en cure en « basse saison », c’est à dire pendant le premier semestre et évitez les mois les plus chargés (de mi-septembre à mi-novembre), période pendant laquelle les tarifs des hébergements sont au plus haut.
  4. Explorez toutes les possibilités offertes sur internet, notamment sur les sites tels que Airbnb, Homelidays et envisagez la « collocation », notamment dans les campings proposant des chalets et bungalows tous neufs et très bien équipés avec 2 chambres.

Pour tout savoir sur le remboursement des cures thermales

Idée reçue n°7
« Il faut changer d’eau thermale et donc de thermes tous les 3 ans »

C’est Faux !

Chaque eau thermale est unique, et agréée par l’Académie de Médecine pour certaines pathologies. Certaines eaux thermales sont reconnues pour le traitement des douleurs articulaires (c’est le cas des eaux sulfurées ou sulfatées, antalgiques et anti-inflammatoires), d’autres pour le traitement des lésions de la peau ou des muqueuses (sodiques, sulfurées et/ou riches en silice). En choisissant un établissement thermal agréé pour traiter votre pathologie, vous bénéficiez donc d’une eau thermale optimale sur vos symptômes. L’eau thermale ne fonctionne pas comme un antibiotique dont les effets cesseraient après 2 ou 3 cures, parce que le corps « s’habitue » aux éléments actifs de l’eau. Vous pouvez donc continuer à fréquenter le même établissement thermal aussi longtemps que vous le souhaitez ; votre cure restera tout aussi efficace.

Découvrez la composition et les bienfaits de l’eau thermale d’Amélie-les-Bains

Idée reçue n°8
« La cure thermale, ça peut accentuer les douleurs »

C’est Vrai, mais ...

C’est un phénomène douloureux passager. En réalité, il s’agit de ce qu’on appelle « la crise de mi-cure », qui touche certains curistes autour du 12ème jour de cure. Après une semaine de traitement où la qualité de vie du curiste s’améliore rapidement (diminution des douleurs, sommeil et tonus retrouvés), les douleurs « se réveillent » encore plus vivement qu’avant la cure. La fatigue s’ajoutant à la douleur, le curiste traverse quelques jours qui peuvent le dérouter, voire le décourager. A la fin de la deuxième semaine, pourtant, la douleur cesse et la vitalité revient, laissant le curiste, à l’issue de son séjour, profiter pleinement des bénéfices thermaux.
En guise de mesure prévention, il est fortement recommandé à tous les curistes « d’écouter » leur corps et de se ménager de vrais temps de repos après les soins (c’est pour cela que la cure en après-midi est le moment idéal).

 

// Si vous vous posez d’autres questions, n’hésitez pas à consulter notre Foire aux Questions en suivant ce lien //

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